Épisode du 18/10/2023

Une brassée de nouveaux disques ...

 pour la sélection du jour, certains en exclusivité, d’autre, tout chaud, sont déjà en vente libre, qu’on se le dise…

Le programme démarre avec une séance dans les salles obscures : Anne Ducros « FAIT SON CINEMA » en redisant quelques thèmes absolument célèbres de l’histoire du cinéma, de Stormy Weather à Jules et Jim en passant par Le Parrain, L’Affaire Thomas Crown ou Bagdad Café… Eric Truffaz quant à lui remet le couvert avec son quintet et un volume 2 de la relecture de ses films préférés avec CLAP ! qu’il présentera le 24 novembre au Fareins Jazz Festival 2023…

Julie Saury encore dans l’actualité avec quelques un de ses collègues du big band de Laurent Mignard ; pour DUKE AND BILLY’S NEW COLORS ils revisitent avec une grande originalité, le verbe est toujours d’actualité, quelques standards du Duke définitivement intemporels absolument. Le multi-instrumentiste Frédéric Couderc est particulièrement sollicité, la contrebasse de Bruno Rousselet, la guitare de Sébastien Giniaux et pour deux titres la trompette de Claude Egéa…

Une réédition passionnante de deux sessions New Yorkaise autour du batteur Alex Riel qui a le privilège d’avoir avec lui l’élixir de jouvence du jazz des années 80. Dans le studio il retrouve ses compatriotes les frères Doky, Niels Lan et Chris Minh, qui se sont installés là-bas ; pour un standard c’est le pianiste Kenny Werner qui est l’invité ; ils sont rejoints par le saxophone de Jerry Bergonzi qui signe aussi le titre original et la guitare de Mike Stern.

Du JUMP de Céline Bonacina qui se souvient du jazz des eighties qui l’a fait s’éveiller, un nouvel extrait pour découvrir le piano et les vocalises de Rachel Eckroth, les délicatesses attentionnées et propulsives de Chris Jennings et de John Hadfield.

De cet hommage à l’Afrique particulièrement convainquant avec le batteur Simon Goubert et le joueur de kora Ablaye Cissoko. Ils offrent ici le troisième opus de leur rencontre en compagnie de la pianiste Sophia Domancich, du contrebassiste Philippe Viret et des percussions d’Ibrahima Ndir ; « L’African Jazz Roots » s’arrêtera le 11 novembre au Crescent à Mâcon et le 12 au Hot Club de Lyon.

Et cette très fine équipe réunit autour des Belmondo Brothers qui eux aussi, décidément c’est très dans l’air du temps, se souviennent de la « pop music » de leur adolescence en donnant un album autour de Grateful Dead en compagnie quelques étoiles du jazz avec aux claviers (il faut illustrer les deux guitares originelles) Eric Legnini et Laurent Fickelson, contrebasse de Thomas Bramerie et batterie de Dré Pallemaerts, du très beau linge en vérité.

Pour les primeurs du jour:

  • · Ain’t Misbehavin’ – Anne Ducros
  • · L’alpagueur – Eric Truffaz
  • · All to Soon - Julie Saury
  • · I Fall In Love Too Easily – Alex Riel
  • · Hope – Céline Bonacina
  • · He’s Dead Too – Alex Riel
  • · Le jour des régates – African Jazz Roots
  • · In A Sentimental Mood - Julie Saury
  • · Dark Star – Dead-Jazz